SEANCE SUR LES TROUBLES NEURODEVELOPPEMENTAUX.

Jeudi 30 novembre, à la Turbine.

De nombreux publics sont concernés par les troubles du neurodéveloppement. Mais ils restent encore trop méconnus dans notre pays : l’autisme, les troubles Dys (dyslexie, dyscalculie, dysorthographie, dyspraxie, dysphasie), le trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) et le trouble du développement intellectuel (TDI).

Le caractère invisible de ces troubles, leur méconnaissance, les préjugés et les représentations erronées affectent des millions de personnes et leurs familles.

Les classes de l’école Vaugelas ont visionné 7 films, suivi d’un temps d’échange en présence d’Anne-Sophie Gousset réalisatrice du film Entre deux sœurs, du Dr Maugras (spécialiste des TND), de Valérie Basson (psychologue scolaire).

Le but de cette projection était de sensibiliser les élèves à ce thème, et peut être se sont-ils reconnus, ou un proche, ou un camarade…

Grâce à cet art, les enfants peuvent apprendre, tout en se faisant plaisir au cinéma. En effet, le film d’animation peut être vecteur de messages sur des sujets sensibles, comme celui du handicap, en les abordant avec douceur et poésie.

L’objectif de cette démarche est d’amener les jeunes à réfléchir ensemble :  pourquoi certains enfants peuvent avoir des particularités dans leur comportement, leur façon d’apprendre, et la gestion de leurs émotions ? Ils peuvent aussi appréhender de façon plus éclairée la différence, en se sentant moins inquiets, moins apeurés, de manière à vivre ensemble de la meilleure façon possible.

A travers ces films, les élèves auront pu se questionner quant à l’empathie ressentie envers les personnages rencontrés. Ils sont amenés à se questionner : « Et si j’étais celui qui aide ? »…

D’après la réalisatrice du film Entre deux sœurs, les enfants ont cette capacité à dépasser la différence, ils s’adaptent et savent trouver de nouveaux moyens de jouer et de partager des moments ensemble.


Lors du débat qui a suivi le visionnage des films, les élèves pouvaient exprimer leurs ressentis en utilisant ces cartons rouges et verts : rouge pour un non et vert pour un oui.