L’édition 2024.2025 (à titre expérimental) a réuni 8 classes du département qui, encore cette année, ont produit un travail remarquable.

Écoles participantes :
- École primaire publique Quai Jules Philippe à Annecy
- École primaire publique de Cordon
- École primaire publique Jules Ferry à Sallanches (2 classes)
- École primaire publique Parmelan à Annecy
- École primaire publique La Grangette à Thonon
- École primaire publique Mont Joly à St Gervais
- École primaire publique Laurent Molliex à Cluses
Dans une époque où les repères démocratiques et les valeurs républicaines doivent être sans cesse interrogés, compris, et transmis, l’engagement des classes de l’école primaire dans le Concours National de la Résistance et de la Déportation (CNRD) prend tout son sens. Par leur participation active, les élèves deviennent, à leur échelle, les passeurs de mémoire et les bâtisseurs de la citoyenneté de demain.
S'appuyant sur des exemples historiques concrets et locaux, les enseignants construisent des projets où la mémoire devient un levier pour questionner les fondements de notre République.
Les temps de réflexion, nourris par les lectures, les témoignages, les expositions et les rencontres, permettent aux élèves de débattre autour des notions de liberté, d’engagement et de solidarité. Ces valeurs, incarnées dans les récits du passé, deviennent alors profondément tangibles et actuelles.
Ce travail de mémoire ne serait pas aussi fécond sans la qualité des réseaux partenariaux tissés entre les écoles, les élus locaux, les associations mémorielles, les archives départementales, les musées et les collectivités. Ces collaborations offrent aux élèves une immersion sensible et documentée dans l’histoire, tout en les reliant à leur territoire et à la grande histoire.
Au cœur de cette démarche, le plaisir d’apprendre : lire pour comprendre, dire pour partager, écrire pour transmettre. Les élèves deviennent auteurs de récits, de poèmes, de lettres imaginées à des figures historiques ou à leurs camarades du futur, pour leur expliquer pourquoi comprendre le passé est une nécessité pour préserver la démocratie.
Cet apprentissage de l’histoire par la création favorise la pensée critique, l’empathie, l’écoute et le discernement — autant de compétences essentielles pour exercer pleinement sa citoyenneté.